Harmoniser l’offre de formation transverse

Quelle est la genèse de projet ?

La mise en place d’un tel comité s’est avérée nécessaire pour répondre à un objectif clair et partagé : trouver une manière de mieux intégrer les dispositifs transverses dans l'offre de formation de notre université.

Un séminaire organisé en juillet 2023 a été l’occasion pour les porteurs de projets transverses tels que le CPES, le projet FAME ou les unités d’enseignement ENLIGHT d’exprimer le besoin d’un soutien structuré pour surmonter les défis de la transversalité et partager les bonnes pratiques. C’est dans ce contexte qu'une lettre de cadrage a été amorcée par Pascal Lecroart et proposée, débattue et amandée en comité de direction formation. Il en est ressorti, notamment, la nécessité de mettre en place une coordination et une harmonisation des différents dispositifs pour faciliter leur mise en œuvre.

J’ai accepté la mission de chargée de coordination par engagement envers les projets transformants de l'université. Après avoir quitté mes fonctions de directrice du collège SH en avril 2024, je souhaitais continuer à travailler sur des dossiers qui me tiennent à cœur. Mon expérience me permet de comprendre les besoins et les défis spécifiques liés à la mise en œuvre de ces dispositifs et je vois cette mission comme une opportunité de contribuer à l'amélioration de l'offre de formation de l'université.

Quelles sont vos principales missions en tant que coordinatrice ?

Cette prise de poste est très récente mais mes missions s’annoncent variées. Je suis chargée de mettre à jour le catalogue des dispositifs mais également de réunir régulièrement les responsables de projets transverses pour identifier les défis, partager les bonnes pratiques et alimenter les discussions sur les besoins de coordination.

Je vais aussi mettre en place des groupes de travail pour faciliter l’opérationnalisation des dispositifs et assurer une veille continue sur les sujets permettant une meilleure intégration des dispositifs transverses de formation.

Enfin, je fournirai aux membres du comité les documents nécessaires pour éclairer les discussions et les prises de décision et ferai remonter les points nécessitant un passage en CFVU.

Concrètement, comment allez-vous mener à bien ce chantier ?

A mon sens, la première étape consiste à répertorier les projets transverses d’ores et déjà existants dans l’offre de formation. Après avoir recensé les projets, je souhaite identifier les difficultés, obstacles et besoins de chacun. Cela implique de rencontrer les responsables de projets transverses, les porteurs de certains grands programmes, les directrices et directeurs des composantes de formation.

En identifiant les problématiques rencontrées sur le terrain, je serai en mesure de réfléchir aux conditions nécessaires pour développer les projets transverses et de proposer des pistes d’amélioration. Je souhaite rencontrer tous les porteurs de projets et en faire une restitution à Pascal Lecroart avant l’été. Ensuite, cet état des lieux sera présenté aux directions de SNI pour une discussion approfondie et des actions concertées.

Quelles sont vos priorités ?

J’ai déjà quelques idées et me suis fixée trois priorités. La première est de mettre en place un outil commun de réservation des salles et de modélisation de l’offre de formation. Cela permettra une meilleure organisation et une utilisation optimale des ressources disponibles. La deuxième priorité est de développer un modèle économique transparent pour la prise en charge des coûts de l’offre de formation transverse, afin que personne ne se sente lésé. Enfin, il faut se questionner sur la mise en place d’un calendrier prévisionnel annuel inter-SNI harmonisant les dates importantes comme les examens ou le vote des modalités de contrôle de connaissances et compétences (M3C).