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Offrir des formations d’acculturation et de pointe en santé numérique

Lauréat de l’appel à manifestation d’intérêt « compétences et métiers d’avenir » (AMI CMA) lancé dans le cadre du plan national France 2030, le projet « Cap Santé numérique » porté par l’université de Bordeaux propose des dispositifs de formation innovants dans le domaine de la santé numérique. Objectif principal ? Répondre au développement du numérique dans les activités des professionnels de santé.

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La transformation numérique du secteur de la santé est en pleine accélération. Face à ce constat, il est indispensable de trouver une réponse efficace en formant les étudiants et les experts en santé de demain aux nouvelles technologies appliquées à cette filière. 
C’est pourquoi et afin de s’adapter à ces défis, l’université de Bordeaux a répondu à l’appel à manifestation d’intérêt « compétences et métiers d’avenir » (AMI CMA) avec le projet « Cap Santé numérique ». Un dispositif pédagogique innovant couvrant un large spectre de compétences, allant de l’acculturation à la santé numérique jusqu’à des spécialisations beaucoup plus avancées.  

À destination des étudiants (licence 1, master, doctorat) et professionnels (formation continue) de santé et médico-sociaux mais aussi à ceux issus de cursus scientifiques, ces formations couvriront les besoins du secteur et les attentes des acteurs socio-économique du territoire tout en s’inscrivant dans la continuité et complémentarité des dispositifs existants.

Acculturation et spécialisation

Ce programme répond pour une part à l’obligation de proposer dès la rentrée 2024 un module de formation en santé numérique basé sur le socle du référentiel national en la matière. Si le spectre est assez large, il s’agit surtout pour les étudiants en santé d’acquérir des compétences génériques en santé numérique afin d’être opérationnels dans la pratique quotidienne de leurs activités professionnelles (télémédecine, traitement des données de santé ou encore cybersécurité en santé). Ce module est à adapter en fonction des différentes disciplines médicales et paramédicales et à échelonner sur les trois premières années. 

Le second volet du projet « Cap Santé numérique » cible la construction et la mise en place de modules de spécialisations plus pointus (simulation, sciences des données) dans le but d’accroître la proportion de spécialistes en numérique ayant une culture en santé. Il est prévu à titre d’exemple, une évolution du parcours de Master 2 « Architecte des données de santé ».
En mettant en œuvre des approches innovantes (bases de données synthétiques, apprentissage par renforcement), ce programme se veut exemplaire à l’échelle nationale.
 

Grâce à ces approches innovantes, nous souhaitons entrainer les étudiants dans un format d’enseignement qui serait un intermédiaire entre un cours classique et un stage à l’hôpital ou chez un praticien.

Jean-Benoît Corcuff
médecin au CHU, enseignant et directeur adjoint du collège Sciences de la Santé

Porté par Rodolphe Thiebaut, professeur de santé public à l’université de Bordeaux, Fleur Mougin professeure d’informatique à l’ISPED, Jean-Benoît Corcuff, médecin au CHU, enseignant et directeur adjoint du collège Santé et Inès Hizebry pour assurer la coordination, le projet Cap Santé numérique mobilise une trentaine de personnes autour de 4 axes de travail :

  • Management coordination,
  • Innovation pédagogique,
  • Formation à destination des étudiants et professionnels de santé,
  • Formation à destination des étudiants et professionnels issus de cursus scientifiques (étudiants, MIAGE, maths etc…))