C’est à l’université de Bordeaux que Sarah Gacem a débuté son parcours universitaire par une licence en psychologie. Un cursus poursuivi un peu plus tard, en alternance, avec une licence professionnelle en emploi, formation et insertion, puis un master en sciences de l’éducation et de la formation.
Après une première expérience professionnelle, elle décide de postuler à l’université de Bordeaux, et la voilà recrutée en fin d’année 2023 en tant que chargée de l’offre de formation au sein de la direction de la formation et gestion des cursus (DFGC). Une manière de boucler la boucle pour la jeune femme, qui peut ainsi renouer avec les valeurs de service public, au service d’une mission centrale pour l’établissement. « Une manière de voir l’envers du décor ! ».
Des actions variées au quotidien
Comme elle le rappelle « On a, au sein de la DFGC, une vision globale de l’offre de formation de l’université, qui est très vaste », avec par conséquent une belle diversité dans les missions qu’assume la direction de Florence Astien.
La DFGC garantit notamment que l’université est en conformité avec les arrêtés nationaux et les politiques publiques en matière de formation, mais également avec la politique en matière de formation fixée par le vice-président en charge de la formation, Pascal Lecroart.
Cette conformité réglementaire ou la cartographie de l’offre de formation font partie des tâches quotidiennes de Sarah Gacem, qui se consacre actuellement plus particulièrement au bilan à mi-parcours de l’accréditation de l’offre de formation.
Cap sur le bilan à mi-parcours
L’université de Bordeaux se trouve actuellement à un moment charnière dans l’accréditation de son offre de formation -accordée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour une durée de cinq ans-, étant à mi-parcours de celle-ci. L’établissement a en effet souhaité que soit conduit à cette occasion un bilan, avec notamment une analyse approfondie de trois thématiques : la personnalisation et la flexibilisation des parcours, l’adossement à la recherche, la professionnalisation et la réussite des étudiants.
Pour cela, Sarah va déployer auprès des responsables de mentions la méthode d’autoévaluation mise en place par le Hcéres. L’enjeu est double : faire le point sur les trois thématiques, mais aussi acculturer les équipes à cette démarche dans la perspective de l’autoévaluation par le Hcéres en 2026. « C’est un peu comme un bac blanc ! » sourit la jeune femme.
« Ce bilan va permettre de faire un état des lieux de ce qui a fonctionné, ce qui n’a pas fonctionné, et offrir aux répondants une maîtrise accrue de cette méthodologie d’autoévaluation. »
Si cette période est intense, elle témoigne d’un bel enthousiasme. « C’est vraiment du concret : on voit le chemin qui a été parcouru et ce qui reste à faire », avec en ligne de mire la CFVU (commission formation et vie universitaire) de septembre où sera présenté ce bilan, construit sur la base des retours des équipes pédagogiques et des données quantitatives, collectées notamment avec l’aide de l'Observatoire de la formation et de la vie universitaire.
D’ici-là, il reste de nombreuses étapes à franchir, et un accompagnement à déployer au plus près des équipes. Un défi passionnant qui attend Sarah Gacem et la DFGC. « On ne s’ennuie jamais » : qui en doutait ?