Feuilles de route de mention : un bilan à saluer

« Depuis 2021, date de l’instauration des feuilles de route et de leur première complétion par les responsables de mention, nous avons beaucoup avancé, ce bilan est très positif », se réjouit Sébastien Tournaux.
Établies pour l’ensemble des mentions de licence et de master ainsi que des spécialités de BUT de l’établissement, les feuilles de routes mettent en œuvre le cadrage de l'offre de formation, ses principes et ses axes de transformation. Ces dispositifs permettent aux responsables de mention et à leurs équipes pédagogiques d’identifier et d’aménager les perspectives d’évolution des formations, d’en suivre la mise en application dans la durée et de conserver des traces de la vie de chaque formation.

« En faisant ce bilan, nous souhaitions mesurer le degré d’appropriation des feuilles de route de mention par la communauté, car elles seront des outils précieux à l’heure des prochaines évaluations des formations de l’établissement. L’occasion a également été saisie de faire un état des lieux de la mise en place des conseils de perfectionnement et de l’évaluation des enseignements et des formations par les étudiants, deux autres processus clés d’amélioration continue étroitement liés au dispositif des feuilles de route », précise Sébastien Tournaux.
Ce travail a par ailleurs permis de faire émerger la nécessité de mieux formaliser les objectifs, les moyens et les outils nécessaires aux conseils de perfectionnement et à l’évaluation des enseignements, constat qui a abouti à l’adoption de deux notes de cadrage par la CFVU.

Une méthode collaborative pour des résultats encourageants

Construit à partir d’indicateurs précis et d’enquêtes, ce bilan a été conduit par la MAPI en étroite collaboration avec les directions des composantes de formation et les responsables de mention.
« La collaboration a été excellente, chacun a été très réactif et efficace ; les directions comme les responsables de mention se sont sérieusement impliqués », se félicite-t-il.  

Les résultats concernant l’appropriation des feuilles de route sont tout à fait satisfaisants : sur 145 mentions concernées par le dispositif, 80% des équipes ont renseigné leurs feuilles de route et près des trois quarts les ont mises à jour au fil du temps. Les conseils de perfectionnement sont de plus en plus ancrés dans les pratiques des équipes pédagogiques, 78% des mentions les ayant institués et réunis. Si la mise en œuvre de l’évaluation des enseignements et des formations par les étudiants n’est pas aussi avancée, plus d’une mention sur deux a tout de même mis en place un tel dispositif.

« Grâce à l’engagement de tous, les fondations sont solides, le processus est bien enclenché et va pouvoir suivre son cours », conclut Sébastien Tournaux.

Ce travail nous a aidé à voir nos formations avant tout comme un assemblage de compétences, moins comme une simple juxtaposition de connaissances. Ainsi, nous percevons la totalité d’un parcours qui démarre en L1, se consolide et s’étoffe en L2 et se spécialise et aboutit en L3.
Cela nous a permis de nous questionner, de prendre du recul, de visualiser l’objectif final et de penser davantage à l’intérêt des étudiants. Par ailleurs, cela nous donne l’occasion d’échanger et de partager nos visions entre collègues. Cette prise de recul par rapport à la gestion au quotidien est très enrichissante.