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« Ce sont les enseignants qui sont au cœur du réacteur »

A la tête de la cellule « Accompagnement et formation » de la Mission d’appui à la pédagogie et à l’innovation (MAPI), Barbara Lavianne accompagne avec son équipe les enseignants à l’amélioration continue de l’offre de formation et à la transformation de leurs pratiques pédagogiques. Une mission stimulante placée sous le signe de la co-construction.

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Rien ne prédisposait Barbara Lavianne à intégrer la Mission d’appui à la pédagogie et à l’innovation (MAPI) de l’université de Bordeaux. Suite à ses études, elle débute sa carrière professionnelle dans le secteur du tourisme mais s’oriente rapidement vers la formation professionnelle. Elle côtoie alors des publics variés, désireux de développer des compétences applicables directement en situation professionnelle, et s’applique dans ce contexte à mettre en place des méthodes de pédagogies actives mieux adaptées.
Après une quinzaine d’années d’expérience, elle est recrutée fin 2019 à l’université de Bordeaux, « un environnement que je ne connaissais que partiellement », en tant qu’ingénieure de formation, avec un prisme sur son domaine d’origine, la formation tout au long de la vie.

Des débuts compliqués, mais stimulants

Les débuts ne sont pas forcément faciles : le site de la Victoire est occupé, et le premier trimestre de l’année 2020 se termine tout juste que la pandémie de COVID-19 commence et entraîne une série de confinements qui perturbent le début de ses missions. « C’était un démarrage un peu sportif ! », confirme Barbara Lavianne, qui doit donc trouver sa place, découvrir les équipes, les services et un environnement assez dense.

De cette période compliquée, elle retient surtout le coup d’accélérateur donné par ces différents confinements sur le déploiement du numérique dans l’enseignement, la réflexion sur la pédagogie et la formation des enseignants. Cette dernière activité se développe très rapidement : l’offre de formation pour la communauté enseignante de l’université de Bordeaux s’étoffe et le nombre de participants suit la même courbe. Le rôle de Barbara Lavianne est de contribuer à cette dynamique, d’accompagner les enseignants, et d’organiser le déploiement de ces actions de formation.
En parallèle de ses missions d’ingénieure de formation, Barbara prend alors en charge progressivement la coordination du parcours de formation à la pédagogie des nouveaux maîtres de conférences, la formation à la pédagogie des doctorants chargés d’enseignement et depuis peu, l’organisation du parcours de formation à destination des responsables de mention et de parcours.

Une mission riche de sens

Ce sont les enseignants qui sont au cœur du réacteur : nous proposons de nombreux dispositifs d’accompagnement et de formation pour les sensibiliser et les encourager à nous solliciter, mais on ne peut rien faire sans eux !

En effet, les ingénieurs de formation et les ingénieurs pédagogiques de la MAPI sont au service des équipes pédagogiques : ils les accompagnent dans la mise en œuvre des actions de transformation pédagogique en s’adaptant à leurs besoins dans des contextes souvent contraints (règlementation, grandes cohortes, manque de temps…).
Malgré ces obstacles, de nombreux projets de pédagogies actives et multimodales (séquence d’apprentissage mélangeant le numérique, la mise en situation et les temps de transmission du savoir) émergent dans le but de favoriser la motivation et l’engagement des étudiants dans leurs apprentissages. Cet investissement est souvent payant : il enrichit la pratique des enseignants et contribue à la réussite des étudiants.

Quelques enseignants habitués travaillent avec nous depuis quelques années à la transformation de leurs enseignements, des ambassadeurs en quelque sorte, qui nous font des retours qui nous touchent beaucoup !

C’est dans cette co-construction que s’épanouit celle qui coordonne depuis la fin d’année 2024 la cellule « Accompagnement et formation » au sein de la MAPI, avec toute une équipe d’ingénieurs de formation et d’ingénieurs pédagogiques, qui pour certains ont des spécialités bien définies ou des projets spécifiques.
De la place de l’intelligence artificielle à l’intégration des transitions dans les apprentissages, les défis à relever pour la cellule de Barbara Lavianne ne manquent pas pour continuer à rendre les étudiants acteurs de leur formation.